C'est de saison : le tour de la cerise

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Si Louis XV n’a pas laissé trace majeure dans l’histoire de France c’est tout de même à lui que l’on doit la cerise. Enfin, les cerisiers. L’arbre était connu depuis des lustres, les fruits du merisier, parent du cerisier, étaient consommés au néolithique déjà, mais sa culture « moderne » a été organisé par Louis XV. Parce qu’il raffolait de ce petit fruit sucré de la fin du printemps. Le cerisier est entré dans l’agriculture des hommes vraisemblablement au cour du IVe siècle avant notre ère chez les grecs et les romains qui en firent des vergers. En France, les premières plantations de cerisier pour le commerce sont datées du haut moyen-âge mais c’est véritablement donc au XVIIe siècle que la culture fut rationalisée et développée, principalement dans le sud de la France.

Les cerises pour Louise

Les premières cerises font faire un bond vers l’été, les jours sans fin, le soleil, les grillons puis les cigales. Elles arrivent début mai sur les bords de la méditerranée, la ville de Céret dans les Pyrénées-Orientales étant réputée pour être la plus précoce du pays. Vous connaissez tous les goût de la cerise, mais saviez-vous qu’en dépit de son goût sucré elle reste une gourmandise raisonnable qui apporte en moyenne 65 Kcal pour 100 grammes ? Une gourmandise qu’on peut croquer à pleines dents en fredonnant quelques notes du mélancolique « Temps des cerises. » La chanson de Jean-Baptiste Clément, écrite au XIXe siècle, est rattachée à la Commune et aux révolutions ouvrières parce que l’auteur l’a dédiée à une jeune femme, « vaillante citoyenne Louise, ambulancière. » Cela fait une jolie cerise sur le gâteau non ?


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