La petite histoire du navet de Pardailhan (3/3).

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Le goût est affaire de culture. Alors O'cbon plonge dans les livres, les grandes et petites histoires de ses produits phares et de saison. En janvier, c'est navet, et pas n'importe lequel. Celui, bien local, de Pardailhan.

Nous avons vu dans les épisodes précédents d’où venait le navet de Pardailhan, quelle était aussi son histoire ainsi que son origine biologique. Semés en été, les navets sont confiés aux bons soins des terres et du terroir qui les portent pour une récolte en hiver, après que le brouillard a joué son rôle. C’est pour cette raison que nous en parlons maintenant, parce qu’en plus d’être local, O’cbon est attentif aux saisons ! Repéré par le mouvement slowfood, le navet de Pardailhan a bénéficié des travaux de l’association qui assure promotion des produits anciens et locaux, en plus du travail des producteurs dans leurs parcelles pour le faire vivre de nouveau.

L’imagination au pouvoir !

Mais comment diable peut-on manger un tel navet ? L’appauvrissement de nos pratiques culinaires réduisent souvent l’utilisation du navet à la soupe, au pot-au-feu. Le Pardailhan est donc un bon moyen de remettre l’ensemble de la famille en jeu. Il y a bien sûr le ragoût de navets du Pardailhan, recette locale et ancestrale. Il faudra pour ça préparer le navet dans les règles de l’art. C’est à dire toujours le couper dans le sens des fibres, la longueur, pour en faire des grosses frites puis les poêler avec délicatesse avant d’ajouter la viande, idéalement des cousteillous (Recette complète ici). On pourra aussi, c’est une autre proposition dénichée sur les internets gourmands, les préparer au caramel, pour une approche sucrée-salée originale (recette complète ici). Bref, les seules limites que vous imposeront les navets venus de Pardailhan seront sa disponibilité… Et votre imagination !


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